
Les chiffres du premier semestre 2025 confirment la solidité de la dynamique entrepreneuriale en France
Avec 575 500 créations d’entreprises entre janvier et juin, le volume reste à un niveau historiquement élevé — identique à celui observé sur la même période en 2024 — et bien supérieur à la moyenne sur les cinq dernières années.
À mi-parcours, le record de l’an dernier est déjà atteint de moitié.
Au-delà du volume global, les tendances sous-jacentes marquent aussi une évolution intéressante.
Les choix juridiques des porteurs de projet évoluent
L’attrait pour les sociétés, notamment les SAS et SASU, se confirme avec une progression de 5,3 % par rapport au même semestre de 2024. Ce choix des porteurs de projet continue de se faire au détriment des entreprises individuelles classiques qui, elles, accusent un net repli de 12,3 %. Et contrairement à la tendance semestrielle des dernières années, le nombre de micro-entrepreneurs se stabilise sur les six premiers mois de 2025 (+ 0,5 %).
La dynamique territoriale reste bien orientée
Dans deux régions métropolitaines sur trois, le rythme semestriel des créations d’entreprises est équivalent à celui de 2024, seules quatre d’entre elles enregistrent un léger recul.
Quant aux départements d’Outre-mer, ils affichent un dynamisme entrepreneurial sans faille.
Des secteurs porteurs
Au premier semestre 2025, les créateurs sont plus actifs dans le commerce (à l’exception des grossistes), la restauration, le transport, le soutien aux entreprises, l’immobilier ou encore l’enseignement. Ailleurs, la dynamique entrepreneuriale est en repli par rapport au premier semestre de 2024, en particulier dans la construction, les services aux personnes et les activités financières et d’assurance.
Tous les chiffres, région par région et pour la France entière, sont disponibles dans notre datavisualisation interactive : Consulter la Dataviz Créa.