Auteur(s) | Ipsos |
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Éditeur / Revue | Cerfrance |
Date d'édition | 01/10/2012 |
Type de document | Enquête |
Page(s) | 41 |
Cette enquête révèle qu'une culture du développement durable s'installe peu à peu chez les artisans du bâtiment mais qu'un certain nombre de freins, liés notamment à la crise, subsistent.
Principaux enseignements :
- 44 % des entreprises du bâtiment approuvent les mesures prises dans le cadre du Grenelle de l'environnement (35 % en 2011) et 60 % d'entre elles accordent de l'importance au développement durable.
- Cet attachement débouche sur des pratiques concrètes (en termes de tri sélectif, d'amélioration des conditions de travail des salariés, d'économies d'énergie et d'eau,
) sauf en matière de transport.
- Paradoxalement, l'accueil favorable du Grenelle de l'environnement ne se traduit pas par la création de nouveaux postes : 84 % des artisans du bâtiment déclarent que ces mesures n'entraîneront pas de nouvelles embauches (contre 76 % en 2011 et 73 % en 2010). De fait, les chantiers d'éco-construction ne se généralisent pas. En 2012, seules 37 % des entreprises interrogées ont déjà effectué ce type de chantier (contre 39 % en 2011 et 40 % en 2010).
- Parmi les freins à l'éco-construction, 59 % des artisans (contre 57 % en 2011 et 2010) évoquent la faible demande de la part des acheteurs. Ils citent ensuite le manque de formation et d'accompagnement (33 %), la difficulté à obtenir des aides financières suffisantes (31 %), la nécessité d'investir dans de nouveaux équipements (26 %) ou encore les effectifs insuffisants (17 %).
- Enfin, l'étude démontre que près de huit entreprises sur dix ne bénéficient pas de labellisation ou de certification qualité environnementale et ne l'envisagent pas pour l'instant (79 %). Seuls 4 % des artisans y ont adhéré et 17 % l'envisagent dans les deux prochaines années.