Les ETI, leviers de la croissance en France

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Informations du dossier projecteur
Auteur(s) KPMG
Éditeur / Revue KPMG
Date d'édition 01/04/2013
Type de document Etude(s)
Page(s) 17
Cette étude s'appuie sur un sondage réalisé par OpinionWay en février 2013 auprès d'un échantillon représentatif de 250 dirigeants d'ETI de tous secteurs, une analyse quantitative à partir des données Diane depuis 2003 et une mise à jour de l'étude "Voyage au cœur des ETI : une stratégie de conquêtes", publiée par KPMG en mars 2012. Principaux constats : Interrogés en février 2013 par OpinionWay, plus de quatre dirigeants d'ETI sur dix (41 %) déclarent avoir augmenté leur activité sur les deux dernières années. L'environnement économique et concurrentiel représente l'un des deux principaux freins au développement pour 78 % des personnes interrogées. En termes d'activité, 44 % anticipent une augmentation de leur chiffre d'affaires pour les deux prochaines années, contre 46 % en février 2012 et 56 % en avril 2011. 46 % des ETI prévoient de maintenir leur activité, tandis que seule une ETI sur dix s'attend à une baisse de son chiffre d'affaires. De plus, 86 % des dirigeants d'ETI estiment qu'ils maintiendront ou augmenteront leur rentabilité dans les deux prochaines années. Sur le plan de l'emploi, 68 % des chefs d'entreprise interrogés envisagent un maintien de leurs effectifs et 15 % prévoient des embauches. Toutefois, pour 17 % d'entre eux, les perspectives d'évolution des effectifs à deux ans sont négatives, contre 5 % en avril 2011 et 13 % l'an dernier. Pour financer leur développement, les ETI s'appuient sur deux leviers principaux : l'autofinancement, cité par 72 % des dirigeants comme l'un des deux principaux moyens de financement sur les deux dernières années, et l'emprunt auprès d'établissements financiers, cité par 51 % d'entre eux. 69 % de l'ensemble des dirigeants d'ETI interrogés seraient favorables à l'instauration de nouveaux abattements sur les droits de mutation des parts avant 70 ans pour encourager le passage de relais dans les entreprises. 19 % s'y déclarent même très favorables.