Auteur(s) | Warlin Ariane |
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Éditeur / Revue | Problèmes économiques |
Date d'édition | 01/05/2012 |
Type de document | Article(s) de revue(s) académique(s) |
Page(s) | 5 |
Cet article présente les difficultés des galeristes illustrées par un grand nombre de faillites après deux décennies florissantes (1980 et 1990). Il évoque aussi les changements et les perspectives de ce métier.
Les difficultés sont essentiellement liées aux coûts d'exploitation (salaires, coût des salles, sécurité, assurances,
) estimés en moyenne à 700 000 euros et à la concurrence d'acteurs présents sur le marché comme les maisons de vente aux enchères. Celles-ci, dans le cadre de la libéralisation du marché de l'art de gré à gré, votée il y a deux ans, sont en effet passées du statut de fournisseurs à celui de concurrents. Pour se démarquer, les galeries tentent de se spécialiser dans un mouvement ou une époque. Une autre difficulté pour ce métier est internet : les acheteurs peuvent désormais connaître facilement les artistes et acheter directement auprès d'eux. Pour réduire leurs coûts ou regagner en visibilité, certains galeristes reçoivent à domicile ou se regroupent pour acquérir des uvres tandis que d'autres misent sur la communication et l'organisation d'évènements (comme par exemple une exposition itinérante dans une chaine hôtelière prestigieuse). Enfin, la vente d'uvres d'art par les entreprises dans le cadre du mécénat constitue un débouché potentiel pour les galeristes.