L'entrepreneuriat féminin dans les PME et TPE françaises - Partie 2 - Version longue

  • Temps de lecture: min
Informations du dossier projecteur
Auteur(s) TNS Sofres
Type de document Etude(s)
Page(s) 40
L'étude sur l'entrepreneuriat féminin comporte 2 volets : - une première partie de cadrage, permettant de situer la France parmi d'autres pays industrialisés, - une seconde partie (ici décrite) constituée d'une enquête réalisée par TNS Sofres pour l'APCE. Cette enquête a été réalisée pour l'APCE, du 16 au 23 mars et du 22 au 29 mai 2007. Elle a été réalisée par téléphone en deux vagues, auprès d'un échantillon national total de 1600 PME et TPE. Afin de permettre une certaine comparabilité avec d'autres pays industrialisés, le parti a été pris de retenir les critères déjà appliqués dans ces pays pour mettre en évidence les entrepreneur(e)s : l'entrepreneur(e) (homme ou femme) est celui ou celle qui dirige son entreprise et en détient le capital (la propriété) à raison de 50% ou plus. L'enquête révèle qu'avant de diriger une entreprise, 62% des femmes interrogées étaient salariées, 13% femmes au foyer, 12% étudiantes, 10% étaient déjà chef d'entreprise et seulement 2% étaient demandeurs d'emplois. Principales caractéristiques des entreprises dirigées par des femmes : - Leurs entreprises sont de plus petite taille que celles des hommes. - Les entrepreneures sont très présentes dans le secteur des services aux particuliers, - Elles sont dans une moindre mesure que les hommes propriétaires majoritaires de leur entreprises (12% des femmes interrogées détiennent personnellement plus de 50% du capital de l'entreprise contre 37% d'hommes interrogés). 84% se déclarent satisfaites d'avoir fait le choix de diriger une entreprise. Lorsqu'on les interroge plus précisément sur les types de difficultés rencontrées par les femmes : - 70% citent la difficulté de concilier vie familiale et vie professionnelle, - 43% trouvent plus délicat pour une femme de se sentir en sécurité, - 19% trouvent plus compliqué d'accéder aux marchés et à la clientèle. 64% ont le sentiment que les entrepreneures sont ni mieux ni moins bien reconnues que les entrepreneurs.