Éditeur / Revue | Observatoire du financement des entreprises |
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Date d'édition | 12/05/2021 |
Type de document | Rapport(s) |

Avant la crise de la Covid, les TPE et PME ont connu une amélioration globale de leur situation en fonds propres sous l’effet principalement d’une mise en réserve des résultats, le recours au capital externe restant moins marqué pour ces catégories d’entreprises, notamment les plus petites d’entre elles, que pour les ETI ou les grandes entreprises. Cette amélioration de la structure financière s’est notamment traduite par une diminution du taux d’endettement financier, tant des TPE que des PME. Le ratio de fonds propres de ces dernières se situait, en 2019, à des niveaux comparables à ceux de deux grands voisins européens, l’Allemagne et l’Italie. Malgré cette situation favorable, des zones de fragilités persistaient. Ainsi, une population d’environ 20% de PME pouvait être considérée comme sous-capitalisée au regard de leur niveau d’endettement. Dans le même ordre d’idées, un tiers des TPE se caractérisait par des structures financières très dégradées. Ainsi, si globalement les TPE et PME ont abordé la crise avec des situations en fonds propres renforcées, une proportion d’entre elles présentait des fragilités, le niveau de fonds propres étant un déterminant majeur du risque de défaillance.