Pour monter un projet à but non lucratif, lancer une activité à vocation culturelle, sportive, humanitaire ou sociale, ou simplement se réunir autour d’un intérêt commun… l’association est la solution. Voici trois bonnes raisons de créer votre association.
Vous avez un projet à but non-lucratif
L’objectif principal de l’association n’est pas de gagner de l’argent. C’est la définition même du « but non lucratif ». Une association, c’est la réunion de plusieurs personnes qui souhaitent, ensemble, mettre en place un projet, défendre une même cause ou partager une activité commune. Il existe donc de nombreux types d’associations : les associations sportives ou culturelles (club de basket-ball, troupe de théâtre), les associations caritatives et humanitaires pour venir en aide à d’autres personnes (soutien scolaire, aux personnes défavorisées) ou encore des associations permettant de défendre les intérêts de ses membres (une association étudiante, de commerçants, de personnes ayant la même maladie). Mais rien n’interdit à une association d’avoir une activité commerciale pour financer son activité : vente de boissons (si alcoolisées : sous réserve de se limiter aux boissons de licence 2 et d'avoir une autorisation municipale) et sandwichs lors d’un tournoi de football, de produits dérivés, organisation d’un concert…
Monter une association, c’est facile et pas cher
Créer une association vous demandera à peine quelques heures de travail, cinq jours d’attente et 44 euros. La plus grande difficulté revient à mettre sur pied un projet qui tient la route.
Les contraintes et formalités pour passer à l’action sont les suivantes
- Être au minimum deux et avoir plus de 16 ans (ou moins, mais avec l’autorisation des parents)
- Rédiger les statuts de l’association
- Se réunir en assemblée générale (à deux ou plus) et élire le bureau (président, trésorier, secrétaire, etc.)
- Déclarer l’association en Préfecture ou sur internet
- Payer 44 € (annonce de moins de 1 000 signes) pour une inscription au Journal officiel
Il n’est pas obligatoire de déclarer son association. Mais, déclarer une association donne le droit d’ouvrir un compte bancaire, de signer des contrats ou de percevoir des subventions publiques.
Le statut associatif comporte de nombreux avantages pour démarrer
En principe, les associations sont dispensées des impôts commerciaux. Ce qui en simplifie énormément la gestion administrative. De plus, elles peuvent bénéficier de nombreuses aides, financières ou en nature, de la part de collectivités, d’entreprises, d’autres associations ou de bénévoles. Seule ombre au tableau : c’est le caractère désintéressé du projet qui permet de bénéficier de tous ces avantages. En d’autres termes : pas de salaire et pas de bénéfice pour le porteur du projet.
Lorsque des associations entrent en concurrence avec des entreprises du secteur privé, elles perdent leur exonération fiscale. Elles peuvent également décider de changer de statut. Ainsi, si comme la FNAC ou le Club Med, votre association prend de l’ampleur, il vous restera la possibilité de la transformer en société coopérative (Scop) ou en groupement d’intérêt économique (GIE).