Enseignante d’économie et de gestion au lycée général et technologique Jeanne d’Arc à Colombes (92), Alexandra Audibert anime des ateliers de développement des soft skills intitulés Looping, pour faire découvrir les qualités entrepreneuriales aux lycéens.
Mais ce n’est là que le dernier développement d’une trajectoire associative riche, qui l’a vu s’investir au sein de Le sens de l’école, le Réseau des parents ou en 2017 à WinningGirls, avant de collaborer avec à 100 000 entrepreneurs.
C’est donc avec un pied dans l’enseignement et un dans l’accompagnement qu’Alexandra envisage sa vocation d’enseignante.
Avec une mère tournée vers l’action publique locale - « surtout dans le domaine culturel », précise-t-elle – et un père travaillant dans l’automobile, « il nous poussait à prendre des initiatives », se rappelle-t-elle, Alexandra Audibert a hérité d’un sens de l’engagement et de la transmission couplée à une énergie hyperactive.
« Je voulais être prof à l’origine, mais mes parents voulaient que je connaisse le monde de l’entreprise », se rappelle Alexandra, qui a débuté sa carrière en tant qu’attachée de presse dans le secteur informatique. Une expérience professionnelle qu’elle a « beaucoup aimé, c’était très formateur », estime celle qui dit ne pas croire au hasard : « il y a une cohérence dans le chemin ».
Car en donnant naissance à 4 enfants, Alexandra a peu à peu réorienté sa carrière, d’abord comme assistante de direction dans un établissement d’enseignement ; et la voilà maintenant s’assumer « couteau suisse » de l’éducation, cherchant à « mettre le jeune au cœur des enseignements et dans l’action » depuis son lycée. « Nos jeunes ont besoin d’action », assure-t-elle.
Quitte à détoner dans une profession pas toujours à l’aise avec les passerelles entre le monde de l’entreprise et celui de l’éducation. « Au départ c’est vrai que certains professeurs dans mon établissement étaient hermétiques à mes initiatives », admet-elle, citant notamment des appréhensions autour de l’entreprise venant faire sa publicité sur des élèves vus comme de simples consommateurs, « mais peu à peu on assiste à une évolution des mentalités », citant le cas d’un collègue enseignant de SVT qui a vu les bienfaits des approches projet pour préparer les choix d’orientation.
Et si Alexandra reconnait que « l’Education nationale évolue trop doucement sur ces questions-là », malgré tout le métier d’enseignant reste très libre à ses yeux : « Je vois les grandes possibilités du métier de professeur, on peut mettre notre patte humaine et nos passions dans notre exercice de la profession ».
Alexandra Audibert fait partie des intervenantes de l'édition 2022 des JOPPE (Journées des pratiques pédagogiques en entrepreneuriat) organisées à Paris
Portrait
Enseignante d’économie et de gestion au lycée général et technologique Jeanne d’Arc à Colombes (92), Alexandra Audibert anime des ateliers de développement des soft skills intitulés Looping, pour faire découvrir les qualités entrepreneuriales aux lycéens.
Mais ce n’est là que le dernier développement d’une trajectoire associative riche, qui l’a vu s’investir au sein de Le sens de l’école, le Réseau des parents ou en 2017 à WinningGirls, avant de collaborer avec à 100 000 entrepreneurs.
C’est donc avec un pied dans l’enseignement et un dans l’accompagnement qu’Alexandra envisage sa vocation d’enseignante.
Avec une mère tournée vers l’action publique locale - « surtout dans le domaine culturel », précise-t-elle – et un père travaillant dans l’automobile, « il nous poussait à prendre des initiatives », se rappelle-t-elle, Alexandra Audibert a hérité d’un sens de l’engagement et de la transmission couplée à une énergie hyperactive.
« Je voulais être prof à l’origine, mais mes parents voulaient que je connaisse le monde de l’entreprise », se rappelle Alexandra, qui a débuté sa carrière en tant qu’attachée de presse dans le secteur informatique. Une expérience professionnelle qu’elle a « beaucoup aimé, c’était très formateur », estime celle qui dit ne pas croire au hasard : « il y a une cohérence dans le chemin ».
L'enseignant reste libre de mettre sa passion dans son enseignement
Car en donnant naissance à 4 enfants, Alexandra a peu à peu réorienté sa carrière, d’abord comme assistante de direction dans un établissement d’enseignement ; et la voilà maintenant s’assumer « couteau suisse » de l’éducation, cherchant à « mettre le jeune au cœur des enseignements et dans l’action » depuis son lycée. « Nos jeunes ont besoin d’action », assure-t-elle.
Quitte à détoner dans une profession pas toujours à l’aise avec les passerelles entre le monde de l’entreprise et celui de l’éducation. « Au départ c’est vrai que certains professeurs dans mon établissement étaient hermétiques à mes initiatives », admet-elle, citant notamment des appréhensions autour de l’entreprise venant faire sa publicité sur des élèves vus comme de simples consommateurs, « mais peu à peu on assiste à une évolution des mentalités », citant le cas d’un collègue enseignant de SVT qui a vu les bienfaits des approches projet pour préparer les choix d’orientation.
Et si Alexandra reconnait que « l’Education nationale évolue trop doucement sur ces questions-là », malgré tout le métier d’enseignant reste très libre à ses yeux : « Je vois les grandes possibilités du métier de professeur, on peut mettre notre patte humaine et nos passions dans notre exercice de la profession ».
Alexandra Audibert est intervenue lors de l'édition 2022 des JOPPE (Journées des pratiques pédagogiques en entrepreneuriat) organisées à Paris