
L'achat de vêtements ou d’accessoires déjà portés est (re)devenu un mode de consommation très répandu. Les motivations sont multiples : faire des économies, acheter davantage et de meilleure qualité avec un même budget, suivre le courant vintage ou encore réduire la quantité de déchets produits en limitant la fabrication de vêtements neufs, en particulier par la fast fashion. Sur ce marché très concurrentiel, il existe une place pour les acteurs indépendants, quel que soit le segment choisi (en physique ou en ligne). La recette du succès : une communication efficace, des prix justes et une bonne connaissance des vêtements et de la mode...
Ouvrir un commerce de vêtements d’occasion suppose de savoir reconnaître la qualité des matières, les styles... mais aussi les marques qui plaisent. Le fripier doit être capable d’estimer rapidement la valeur de la marchandise à la revente afin d’acheter à un prix lui permettant d’être rentable. Lorsque les produits sont de marques de luxe, l’entrepreneur doit avoir les compétences pour certifier leur authenticité.
Un marché circulaire en plein essor
La vente de vêtements d'occasion connaît une forte croissance, amplifiée par la crise sanitaire de 2020-2021 et l’inflation qui a suivi. L’essor des plateformes en ligne dédiées à l’achat et à la revente de produits de seconde main a permis au marché de se démocratiser au-delà des acteurs traditionnels de l’économie sociale et solidaire (ESS).
Le marché de la mode d'occasion en France représente 5,3 Md€ en 2023 et pourrait être multiplié par deux en 2030. L'e-commerce est devenu un canal de ventes d'articles de mode (neufs et d’occasion) incontournable en France en 2023. À cela s’ajoute le fait que 3 Français sur 4 auraient acheté un produit d’occasion en 2023.
Une diversité de friperies
Ouvrir une friperie offre de nombreuses opportunités pour les passionnés de vêtements et les entrepreneurs sensibles au développement de la mode circulaire. Les modèles économiques sont variés : commerce, association ou coopérative.
La seconde main est portée depuis longtemps par le secteur associatif, quelques friperies et des dépôts-ventes privés. Le marché s'ouvre maintenant à d'autres acteurs : friperies en ligne, plateformes de la seconde main, grandes enseignes, grandes surfaces alimentaires… Les professionnels qui ouvrent une friperie physique proposent des vêtements souvent à des prix très abordables, bien que certains articles soient plus chers selon leur qualité et leur rareté. Les friperies digitale native, quant à elles, passent soit par le modèle des plateformes de vente en ligne, soit par des comptes sur les réseaux sociaux pour vendre leurs articles. Mais même avec un magasin physique, faire du phygital est payant, car beaucoup de clients réalisent d’abord des recherches sur Internet avant de se rendre en magasin.
Le dossier Projecteurs, une ressource utile pour réaliser son étude de marché
Toutes les informations de cet article sont extraites du dossier Projecteurs Friperie - Vêtements de seconde main. Ce dossier contient des éléments pour faire une étude de marché, une analyse des tendances, des informations sur la communication, les canaux de vente, les locaux, l’équipement, la réglementation, différentes données financières ainsi que des contacts utiles… Il offre les clés nécessaires pour mettre à jour ses connaissances sur le marché de la seconde main. À destination des créateurs d’entreprise qui montent leurs business model et business plan, il constitue aussi une ressource précieuse pour les dirigeants qui souhaitent développer leur chiffre d’affaires et les conseillers en entrepreneuriat.
Il est en vente au format numérique sur le site de la librairie de Bpifrance Création au prix de 16 €.