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« Gardez les souvenirs, pas les objets », tel est le slogan – plutôt canaille – de la jeune pousse Happy Larry, qui propose plus d’une centaine de kits pensés pour profiter plus de son temps libre. Du camping au karaoké, en passant par le barbecue, la startup compte bien s’imposer comme LA référence en matière de location d’objets et jeux. Une ambition qui s’accompagne d’une conscience environnementale puisque qu’elle prône un mode de consommation alternatif à l’achat.
Aujourd’hui, rencontre avec Adrien Gateau, co-fondateur de la jeune pousse, qui nous en dit plus sur ses débuts et sur l’actualité d’Happy Larry.
Parlez-nous de votre parcours et du lancement de Happy Larry
Mon futur associé, Lorenzo Sciotti, et moi travaillions à l’époque chez Dayuse (une startup proposant une solution de réservation de chambres d’hôtels pour quelques heures en journée). Nous voulions casser la routine de nos week-ends et faire des activités plus variées avec nos amis. Ayant un budget limité et peu de place dans nos petits appartements parisiens, nous trouvions ridicule d’acheter et de stocker des objets qui ne servent que quelques fois dans l’année. Le contexte écologique actuel n’a fait que renforcer notre sentiment qu’une alternative à l’achat d’objets devait émerger.
Au-delà de l’amusement et de la convivialité, Happy Larry prône également un mode de consommation alternatif à l’achat
Tout à fait ! Notre concept est basé sur la location afin d’éviter les achats d’objets qui ne servent que quelques fois par an. On achète moins, donc on stocke moins. De fait, on rentre dans un cercle plus vertueux pour l’environnement.
Au-delà de la prestation de service, notre objectif est de promouvoir une manière de consommer qui privilégie l’utilisation plutôt que la possession.
Vous avez été accompagnés dans votre création d’entreprise ?
Au début nous avons bien été accompagnés par la CCI Marne en Champagne et le réseau Initiative France mais rapidement nous avons eu la chance de générer du chiffre d'affaires, donc l’accompagnement est passé au second plan.
Aujourd’hui, nous sommes incubés au sein de l’école Néoma pour nous challenger davantage. Ça nous permet aussi de profiter des mises en relation et de plancher sur des projets parallèles.
Et comment Happy Larry traverse la période Covid-19 ?
Les confinements successifs nous ont fait perdre une partie de notre clientèle B to B, mais parallèlement notre offre a commencé à connaitre un vrai engouement auprès des particuliers en recherche d’activités et de distractions. La location de karaokés, de jeux vidéo, ou de vidéoprojecteurs a d’ailleurs explosé pendant le premier confinement. Ce sont aujourd’hui nos bestsellers !
Peut-on en savoir plus sur vos projets à venir ?
Bien sûr ! Actuellement nous préparons notre première levée de fonds afin de poursuivre notre développement. Nous allons également proposer très prochainement à notre clientèle des contenus originaux, à la manière de tutos, qui accompagneront nos produits.
Quant à notre stratégie de communication, nous avons opté pour des partenariats avec des influenceurs tels que Pierre Croce dont la communauté correspond parfaitement à notre cible.
