Jardinier paysagiste

En bref

Pourquoi devenir jardinier-paysagiste ?

Le métier de jardinier paysagiste offre une grande diversité d'activités. Il consiste à créer des jardins et espaces verts, à les entretenir, à réaliser des travaux de maçonnerie paysagère ou de génie écologique, ainsi qu'à proposer des offres d'écopastoralisme ou de paysagisme d'intérieur. Ce métier s'exerce en plein air, sollicitant à la fois les compétences intellectuelles et physiques. Dans un secteur économique en croissance, les opportunités d'affaires pour les créateurs d'entreprise sont nombreuses.

Un métier au cœur des enjeux actuels

Le métier de jardinier paysagiste répond aux enjeux écologiques, sociaux et économiques d'aujourd'hui. L'expertise des entreprises du paysage est indispensable à la sauvegarde de la biodiversité, à la lutte contre le réchauffement climatique, à la santé publique, au bien-être et au lien social. En plus de contribuer à l'attractivité économique des villes, ce métier représente un secteur d'avenir et porteur de sens.

Un secteur du paysage dynamique et exigeant

Le métier de jardinier paysagiste rencontre des défis importants, celui du recrutement notamment. Saisonnier et concurrentiel, il est particulièrement sensible à la vitalité du secteur des travaux publics et du bâtiment. La profession est également tributaire des commandes des collectivités locales, soumises à des fluctuations budgétaires et à la réglementation des achats publics.

Un impératif : être formé au métier !

Pour les futurs jardiniers paysagistes, qu'ils soient en reconversion professionnelle ou non, il est important de se former au métier et à ses enjeux. Il est également essentiel de rencontrer des professionnels avant de s'installer à son compte. Enfin, la maîtrise des principes de gestion d'une entreprise est nécessaire pour réussir dans ce domaine.

Sommaire

Définition de la profession : présentation de l'activité et code APE, aptitudes et lexique. 

Éléments de l'étude de marché du secteur du jardinier paysagiste :

      o état des lieux du secteur et chiffres clés ;

      o évolution du secteur (adaptation au changement climatique, toits végétalisés, etc.) et grandes tendances (pratiques plus vertes chez les collectivités locales, les professionnels et dans les jardins de particuliers, nouveaux espaces à végétaliser, innovation et nouvelles techniques, reconversion professionnelle, etc.) ;

      o clientèle et concurrence, principales entreprises ;

      o conseils en communication et fidélisation de la clientèle. 

Moyens pour démarrer l'activité : ressources humaines et sites utiles au recrutement, formations et convention collective applicable, locaux et fonds de commerce, équipement et investissement, matières premières et fournisseurs (importance du réseau, gestion des déchets et de l'eau, etc.). 

Éléments financiers : chiffre d'affaires et facturation, prix de revient et marge, charges d'exploitation, financement et aides.

Règles de la profession : présentation des fiches réglementaires, qualité et labels (QualiPaysage, ISO 26 000 pour la RSE), conditions d'installation, statut de l’entrepreneur, structure juridique, organismes sociaux, régime fiscal et TVA. 

Contacts et sources d’information : organismes utiles, ouvrages, rapports et études, revues et médias, podcasts, webinaires et conférences, salons et manifestations, annuaires.