3 conseils pour développer votre marketing d’influence

Bien choisir la méthode avant l’influenceur

Grâce à son expérience, le fondateur de Reech constate que beaucoup de marques brûlent les étapes dans leur processus de développement du marketing d’influence. "Elles pensent souvent au choix de l’influenceur avant de penser à ce qu’elles veulent en faire. La première étape est de choisir les actions à mener avec les influenceurs. Ensuite, c’est beaucoup plus simple de savoir qui choisir et comment collaborer avec lui. Il y a énormément de manières de le faire : un meet-up, un live où le fondateur de la marque prend la parole… Il faut trouver la bonne mécanique en fonction de l’influenceur", explique Guillaume Doki-Thonon.  

Ce n’est pas la taille de la communauté qui compte

Selon le chef d’entreprise, de nombreuses marques font l’erreur de choisir les influenceurs avec lesquels travailler en fonction de leur nombre d’abonnés. Pour Guillaume Doki-Thonon, c’est loin d’être le critère le plus important. "Une donnée à prendre en compte est le taux d’engagement, bien plus essentiel. Les marques qui débutent dans le marketing d’influence ont beaucoup plus intérêt à travailler avec 10 influenceurs à 10 000 abonnés qu’un influenceur à 1 million d’abonnés", détaille-t-il.  

Faire preuve de transparence

La transparence est aussi l’un des maîtres-mots lorsque l’on fait du marketing d’influence.  "Les communautés n’apprécient pas quand elles ne peuvent pas clairement identifier s’il s’agit d’une campagne publicitaire. Il faut respecter cette règle de transparence pour éviter que les communautés se braquent". Pour lui, la marque doit vraiment insister sur le fait qu’il s’agit d’un partenariat.  

Cette clarté doit également s’appliquer au contrat signé entre l’entreprise et l’influenceur. "Il faut que le contrat mette à plat tout ce qui va se passer dans le cadre de cette collaboration. Est-ce que le contenu créé par l’influenceur peut être reposté sur les réseaux de l’entreprise ? Peut-il être modifié ? Il y a de nombreuses questions auxquelles le document doit répondre", conclut Guillaume Doki-Thonon.  

Mars 2021