L’avant-Big : une étoile montante de l’ESS
D’un côté, des consommateurs en quête de produits éco-responsables et de transparence. De l’autre, des jeunes marques innovantes, éthiques et écologiques qui cherchent à se faire connaître. C’est pour mettre en relation ces deux populations que, les deux fondatrices, Diane Scemama et Claire Chouraqui, ont lancé en 2016 Dream Act, une e-boutique dédiée à la vente de vêtements, cosmétiques, produits d’entretien… fabriqués par des entreprises dont l’engagement pour la planète et pour l’amélioration de la société est passé au peigne fin à travers un processus rigoureux. Les critères de sélection ? Un impact positif, l’éco-conception, le choix de matières durables, une rémunération juste, la réduction de l’empreinte carbone… sont autant de points notés dans le cadre d’un questionnaire d’auto-évaluation pointu. Celui-ci est examiné ensuite par l’équipe de Dream Act, épaulée dans ses décisions par un comité d’experts indépendants.
Et cela marche ! Depuis sa création, la plateforme basée à Montreuil ne cesse de séduire de nouveaux clients. En 2019, lorsqu’elle est invitée par Bpifrance à participer pour la première fois à Big, la start-up est en pleine ascension. « Nous étions en phase de forte croissance », indique Diane Scemama. « A l’époque, notre business model était en effet bien établi et nous réalisions déjà un chiffre d’affaires », précise la dirigeante de cette étoile montante de l’ESS.
Rétro sur Big : une meilleure visibilité et le plein de contacts
Invitée à prendre part à un « talk » sur le financement des jeunes entreprises, organisé dans le cadre de Bpifrance Inno Génération 2019, la pépite s’est présentée face à un auditoire de plusieurs centaines de personnes. « Nous souhaitions montrer qu’il est tout à fait possible d’être une entreprise engagée de l’ESS tout en étant une entreprise viable et même en forte croissance », souligne Diane Scemama. Elle en tire plusieurs avantages. « Cette participation nous a apporté une meilleure visibilité, de même que des contacts très intéressants, tant avec des investisseurs potentiels qu’avec d’autres start-up et jeunes marques », estime celle pour qui Big est en quelque sorte « LE » rendez-vous des start-up et entreprises qui innovent.
L’après-Big : encore plus de « made in France »
Autre intérêt de Big : « il nous a donné envie de soutenir encore plus le "made in France" », affirme Diane Scemama. Une sensibilité accrue qui s’est traduit, depuis, par une augmentation des marques françaises sur cette plateforme qui favorise la fabrication et la préservation des savoir-faire locaux. Convaincue par l’événement, la jeune patronne prévoit de s’y rendre à nouveau, cette année, cette fois-ci en tant que participante. Avec toujours la même optique : agrandir son réseau et sa visibilité, pour continuer sur sa belle lancée…