IEF 2023

L’entrepreneuriat continue de fleurir en France en 2023 !
Pour sa 4e édition, l'IEF montre une France toujours plus propice à l’engagement entrepreneurial. L'enquête nationale révèle que 32 % des Français participent désormais à la chaîne entrepreneuriale.
L’engagement chez les femmes, les jeunes et dans les Quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) est sur une tendance continue à la hausse.

30 % des Français présents dans la chaîne entrepreneuriale ont moins de 30 ans !

L’appétence entrepreneuriale des Jeunes progresse en 2023 : 5,4 millions de Français de moins de 30 ans sont ainsi impliqués dans l’entrepreneuriat, soit 6 Jeunes sur 10 contre 5 sur 10 en 2021. Ils sont alors 2 fois plus présents dans la chaîne entrepreneuriale que dans la population française de 18 ans et plus.

Ces Jeunes Français sont plus enclins à prendre des risques ou à considérer l’entrepreneuriat comme le choix de carrière idéal. Ils sont prêts à avoir des expériences entrepreneuriales courtes et plus nombreuses, augmentant ainsi la proportion de chefs et ex-chefs d’entreprise dans cette catégorie de la population, mais aussi leur exposition entrepreneuriale. De fait, 1 Jeune sur 3 est un serial entrepreneur, une proportion 3 fois plus importante que chez leurs Aînés.

La chaîne entrepreneuriale est plus égalitaire chez les Jeunes marquant un changement de mentalité  (les femmes sont mieux représentées dans la chaîne entrepreneuriale des Jeunes que dans celle de leurs Aînés) et une tendance à l’égalité des chances (la sur-représentation (sous-) des diplômes du supérieur (premier cycle) observée dans la chaîne entrepreneuriale des Aînés disparaît chez les Jeunes), en lien avec les mesures de sensibilisation et d’accompagnement à la création d’entreprise déployées sur la dernière décennie.

Parmi les thèmes traités dans cette analyse du volet « Jeune » de l’IEF 2023 :

  • Une chaîne entrepreneuriale très jeune qui imprime sa marque sur la tendance nationale !
  • Un passage à l'acte d’entreprendre plus fréquent chez les Jeunes
  • Les Jeunes créent moins pour être leur propre patron ou pour exercer une activité conforme à leurs valeurs
  • Être ex-chefs d’entreprise est synonyme de nouvelles aventures entrepreneuriales chez les Jeunes
  • Des Jeunes surtout freinés par trop de responsabilités et de stress, et moins par les questions d’argent
  • Les Jeunes sont les serial entrepreneurs de la chaîne entrepreneuriale
  • Très peu de Jeunes «hors chaîne» n’ont jamais songé à entreprendre
  • Des Jeunes davantage preneurs d’accompagnement
  • L’entrepreneuriat des Jeunes recule dans les QPV

Pour en savoir plus :

Un engagement sans faille des femmes dans l'entrepreneuriat !

En 2023, 3 Françaises sur 10 – soit 7,7 millions de Femmes – sont engagées dans une dynamique entrepreneuriale, qu'elles aient l'intention de créer leur entreprise, qu'elles en portent le projet ou qu'elles soient déjà chefs d’entreprise ou ex-chefs d’entreprise.

Leur appétence entrepreneuriale ne faiblit pas : alors que l’implication entrepreneuriale des Hommes a marqué le pas en 2021, ne retrouvant en 2023 que son niveau de 2018, celle des Femmes progresse non-stop entre 2018 et 2023 (+ 5 points).

Si l’indice entrepreneurial féminin reste inférieur à l’indice masculin, l’écart entre les deux genres se réduit fortement depuis 2018 : il n’est plus que de 8 points en 2023 vs 14 points cinq ans auparavant. L’IEF fait état de plusieurs facteurs structurels expliquant ces écarts de comportement entrepreneuriaux entre les genres. À découvrir dans le rapport !

Parmi les thèmes traités dans cette analyse du volet « Femme » de l’IEF 2023 :

  • L’engagement entrepreneurial féminin continue de progresser en France en 2023
  • L’entrepreneuriat progresse autant chez les Femmes que chez les Hommes
  • La dégradation de la conjoncture a impacté plus sévèrement les Hommes
  • Un récidivisme bien présent mais un peu moins développé chez les Femmes
  • Une sollicitation forte pour un accompagnement
  • Le rattrapage entrepreneurial dans les QPV concerne les deux genres


Pour en savoir plus :

Dans le cadre du plan interministériel « Toutes et tous égaux 2027 » placé sous l’égide du Premier ministre, Bpifrance Création et la Direction Générale des Entreprises (DGE) publient leur premier Baromètre de l’entrepreneuriat des Femmes en France mesurant chaque année l’évolution des écarts de représentation entre les Femmes et les Hommes parmi les créateurs, les repreneurs et les chefs d’entreprise. 
 
Ce baromètre est le résultat de l’agréation des données de l'enquête "Indice entrepreneurial français" menée par l’Ifop pour le compte de l’Observatoire de Bpifrance Création auprès de 5 000 Français et Françaises pour mesurer l’appétence des Français à entreprendre, et des données d’entreprises fournies par l’Insee et la Mission French Tech. 
 
Baromètre - Edition 2024

Une France toujours plus propice à l’engagement entrepreneurial en 2023

Qu'ils aient l'intention de créer leur entreprise, qu'ils en portent le projet ou qu'ils soient déjà chefs d’entreprise ou anciens chefs d’entreprise, un tiers des personnes de 18 ans et plus, résidant en France, est engagé dans une dynamique entrepreneuriale en 2023
Malgré une dégradation de la conjoncture économique ces dernières années, l’appétence entrepreneuriale des Français repart avec une hausse de 2 points par rapport à 2021, une année étale à celle de 2018.
L’engagement entrepreneurial chez les femmes, les jeunes et dans les Quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) est sur une tendance continue à la hausse.
Les chiffres indiquent également que 1 Français sur 4 considère l’entrepreneuriat comme un choix de carrière idéal et que 9 sur 10 ont une image positive de l’entrepreneur… 1 sur 7 est un serial entrepreneur.

Parmi les thèmes traités dans cette première analyse du volet « National » de l’IEF :
•    Chefs et ex-chefs d’entreprise portent la dynamique de la chaîne entrepreneuriale en 2023
•    Être ex-chef d’entreprise n’est pas forcément négatif pour l’entrepreneuriat
•    Les jeunes, toujours plus engagés dans l’entrepreneuriat
•    L’élan entrepreneurial féminin continue sur sa lancée de 2021
•    Des porteurs de projet en quête d’opportunités et de sens
•    Un a priori positif pour l'entrepreneuriat malgré un sentiment de forte pression
•    Une France multiple face à l’entrepreneuriat
•    Les « Hors-chaîne », entre mimétisme social et hésitation entrepreneuriale 
•    Une sollicitation différenciée de la part des chefs d’entreprise et des porteurs de projet pour un accompagnement
•    Un phénomène de rattrapage entrepreneurial dans les QPV

Pour en savoir plus :

1 habitant des QPV sur 4 est présent dans la chaîne entrepreneuriale en 2023

En 2023, 1 personne sur 4 résidant dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) participe à la chaîne entrepreneuriale, de l’intention de créer à la cession/cessation d’activité. Ce bilan confirme la dynamique entrepreneuriale à l’œuvre dans les QPV depuis plusieurs années : la proportion d’habitants des QPV impliqués dans l’entrepreneuriat a quasiment doublé en 4 ans, reflétant un phénomène de rattrapage par rapport à la dynamique entrepreneuriale en France. D’autant que les habitants des QPV, dans la chaîne ou pas, présentent une résistance et résilience à la conjoncture plus élevée que la France dans son ensemble. 

La dynamique entrepreneuriale dans les QPV  reste surtout dans l’intention, avec un passage à l’acte timoré. Les femmes et les 30 ans et plus sont au cœur de la progression de l’indice entrepreneurial dans les QPV. Et un tiers des ex-chefs d’entreprise poursuit son aventure entrepreneuriale avec un autre projet. Leur proximité avec le monde de l’entreprise plus faible que la moyenne pourrait expliquer ce constat, mais elle progresse en 2023.

Parmi les thèmes traités dans cette première analyse du volet « QPV » de l’IEF :
•    Un phénomène de rattrapage entrepreneurial dans les QPV en 2023
•    Beaucoup d’intention peu de passages à l’acte 
•    Un élan entrepreneurial féminin très présent dans les QPV 
•    Être ex-chef d’entreprise n’est pas forcément négatif pour l’entrepreneuriat
•    Des motivations d’indépendance et de réalisation de soi
•    Une forte évolution dans la nature des craintes à entreprendre, un effet de la conjoncture ?
•    Une exposition entrepreneuriale moins développée dans les QPV
•    Des QPV naturellement plus résilients à la conjoncture

Pour en savoir plus :

•    Indice entrepreneurial français - Volet QPV (étude)
•    Infographie
•    Focus (à paraître)