Les opportunités économiques pour les entreprises dans la transition écologique

Une des premières opportunités économiques de la transition écologique concerne les économies substantielles à faire en adoptant des pratiques durables ! 

Comment ? Voici les pistes principales :

• Réduire les coûts en priorisant l’efficacité énergétique

L’énergie est un pôle de dépenses important pour les entreprises. Eclairage, chauffage, climatisation, etc… en adoptant des technologies "bas-carbone" et des sources d’énergie renouvelable, vous pouvez réduire de manière non négligeable vos coûts opérationnels, réaliser des économies substantielles et diminuer votre dépendance aux énergies fossiles.

Pour votre projet et agir sur vos factures énergétiques, pensez par exemple, à l'utilisation de systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation (HVAC) à haute efficacité, à l’installation de panneaux solaires en autoconsommation, à souscrire un contrat d’électricité avec garantie d’origine, à l'éclairage écoénergétique, à l’utilisation de technologies intelligentes pour surveiller et ajuster votre consommation énergétique.

Ces initiatives d’investissement bénéficient de nombreuses subventions et d'incitations fiscales !

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• Réduire les coûts en améliorant la gestion de l’eau

La gestion de l'eau est un élément essentiel pour les entreprises souhaitant réduire leurs coûts opérationnels et leur impact environnemental.

Elle passe par la réduction de la consommation grâce à un suivi régulier des compteurs et à la réparation rapide des fuites, ainsi qu'à l'optimisation des processus de production pour minimiser l'utilisation d'eau.

Les entreprises concernées peuvent également mettre en place des systèmes de récupération et de réutilisation de l'eau, notamment les eaux usées traitées pour des applications non potables. L'adoption de technologies éco-efficaces, telles que des machines à laver à consommation optimisée et des installations sanitaires à faible débit, permet de réaliser des économies supplémentaires.

Ne négligez pas non plus, la formation et la sensibilisation des employés aux bonnes pratiques de conservation de l'eau, ainsi que l'obtention de certifications environnementales.
 

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• Réduire les coûts en mettant en place une politique de réduction et de recyclage des déchets

Les déchets représentent également des couts conséquents dans de nombreuses activités professionnelles, mais souvent sous-évalués : financement de prestations extérieures pour collecter et traiter les déchets, coûts de production des produits et services intégrés dans les prix de revient,  gestion interne d’une manutention, du tri et de la transformation sur site.

Optimiser la gestion des déchets induit une diminution des coûts de traitement et d'élimination. Vos coûts opérationnels ne s’en porteront que mieux !
 

• Découvrez les actions pour éviter, limiter, trier, réemployer, recycler ou valoriser vos déchets sur la plateforme de l'Ademe
• Consultez la formation en ligne de Bpifrance université "Déchets, invendus et emballages : comment transformer vos obligations en opportunités ?".
• Bénéficiez des conseils d’un expert pour réaliser rapidement des économies durables, en réduisant vos déchets et vos pertes en énergie, matière et eau, grâce à une méthode élaborée avec l’ADEME (Diag eco flux).
   

• Réduire les coûts en misant sur la mobilité durable

En investissant dans des véhicules électriques ou hybrides et en optimisant les déplacements, les entreprises peuvent diminuer leurs dépenses en carburant et en maintenance. Des dispositifs comme le bonus écologique facilitent cette transition en octroyant des aides financières pour l'acquisition de véhicules moins polluants.

Outre l’équipement, la planification efficace des itinéraires et l'utilisation de technologies de gestion de flotte permettent de réduire les distances parcourues et d'améliorer l'efficacité logistique. 

Ces initiatives contribuent non seulement à des économies financières, mais aussi à une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre, en renforçant l'engagement environnemental de l'entreprise.

Face au défi majeur de la transition énergétique, les aides publiques foisonnent ! Crédit d’impôt, subventions et prêts sont proposés pour les entreprises "vertes" et les entrepreneurs qui aspirent à développer une entreprise plus écologique.

La plateforme gouvernementale Mission Transition écologique des entreprises vous aide à identifier les aides financières et extra financières les plus adéquates pour votre activité.

Consultez aussi nos contenus :
- Panorama des aides et financements "verts"
- Le crédit impôt énergétique
- Les prêts d’honneur

Afficher un engagement clair en faveur de l’environnement et démontrer ses actions concrètes renforcent l’attrait de votre entreprise auprès de vos clients cibles mais aussi vis-à-vis de vos partenaires et futurs salariés. Un pari gagnant en termes d’image de marque et de marque employeur !

• Votre offre s’adresse à des particuliers (B2C) ?

Ce n’est pas nouveau : les consommateurs prennent majoritairement en compte la protection de l’environnement dans leur acte d’achat. A ce sujet, l’Ademe est en train de travailler sur la mise en place généralisée d’un système d’étiquetage carbone pour les aliments et l’industrie textile !

Le dernier baromètre GreenFlex-Ademe a relevé que les questions de santé et environnement suscitent des doutes auprès des consommateurs : 1 Français sur 2 se questionne sur l’impact négatif qu’un produit qu’il achète peut avoir sur la santé et l’environnement.

Ces préoccupations deviennent des moteurs de changement. 

Les deux premières motivations incitant les français à modifier leurs habitudes en faveur d’une consommation plus responsable sont le bien de la planète et de l’environnement (pour 78% des Français) et la santé et le bien-être personnel (pour 73%).  
 

• En B2B, mêmes enjeux 

Les donneurs d’ordre choisissent de plus en plus des partenaires et sous-traitants qui leur permettront d’atteindre leurs objectifs en matière de décarbonation. 

• Vous devez recruter ?

D’après une étude CSA pour LinkedIn et l'Ademe, 78% des salariés choisiraient, à offres équivalentes, de rejoindre une entreprise engagée pour la transition écologique.

La nécessité d’engager son entreprise dans une démarche environnementale répond à la fois à une nécessité écologique mais également à une demande grandissante des salariés et candidats dans le cadre d'un recrutement. Elle n’est plus uniquement un argument “en plus” mais devient un argument essentiel dans le recrutement et la rétention des talents.
 

La transition écologique est non seulement une nécessité pour répondre aux enjeux environnementaux, mais aussi un moteur puissant d'innovation et de compétitivité pour les entreprises. 

En s'engageant dans cette voie, les entreprises peuvent se différencier sur le marché, accéder à de nouvelles opportunités commerciales et renforcer leur position concurrentielle.

• Innover pour se différencier

Cette démarche d'innovation peut conduire à la création de produits écologiques novateurs, attractifs pour des consommateurs de plus en plus sensibles aux questions environnementales.

Par exemple, le développement de nouveaux matériaux recyclables, la conception d'emballages réduisant l'empreinte carbone ou encore l'offre de services de réparation et de réutilisation sont autant de pistes d'innovation qui peuvent démarquer une entreprise de ses concurrents.

On note d’ailleurs de plus en plus d’offreurs de solutions permettant aux consommateurs de réduire leur empreinte carbone. Ces entreprises peuvent être issues des domaines des énergies renouvelables, de l’éco-circularité, de la mobilité propre, etc. 

• Renforcer la compétitivité

Les entreprises qui intègrent les critères de durabilité dans leur stratégie bénéficient d'un avantage compétitif important. Elles répondent aux attentes croissantes des clients, des investisseurs et des régulateurs en matière de responsabilité environnementale. De plus, elles peuvent accéder à des marchés de niche, où les consommateurs sont prêts à payer un prix plus élevé pour des produits respectueux de l'environnement. Les appels d’offre intègrent également de plus en plus les "critères verts".

Cette orientation vers des pratiques durables peut également améliorer la résilience de l'entreprise face aux fluctuations des coûts des ressources et aux régulations environnementales de plus en plus strictes.
 

L'engagement dans la transition écologique ne se limite pas à une obligation morale ou réglementaire, il ouvre également des perspectives économiques considérables. 

En effet, les entreprises qui s'engagent résolument dans cette voie peuvent non seulement se conformer aux exigences légales, mais aussi exploiter de nouvelles opportunités commerciales et accéder à des marchés en pleine expansion.
 

• Partenariats stratégiques et attractivité pour les investisseurs

L'engagement dans la transition écologique permet de tisser des liens avec des partenaires partageant les mêmes valeurs de durabilité. Que ce soit avec des fournisseurs, des clients, ou des institutions publiques, ces collaborations peuvent aboutir à des synergies favorables à la croissance des entreprises.

Par exemple, une entreprise qui adopte des pratiques de production éco-responsables pourra plus facilement collaborer avec des entreprises certifiées ISO 14001 ou d'autres labels environnementaux en créant ainsi un réseau de partenaires engagés.

De plus, les investisseurs socialement responsables (ISR) sont de plus en plus nombreux à chercher à investir dans des entreprises durables. En se positionnant sur des secteurs en croissance, tels que les énergies renouvelables ou l'économie circulaire, les entreprises peuvent attirer ces investisseurs qui, en plus d'apporter des capitaux, souhaitent soutenir des projets ayant un impact positif sur l'environnement et la société.

• Transformation des modèles économiques : une opportunité commerciale

La transition écologique impose une révision des modes de production et de consommation, ce qui peut être perçu comme une contrainte, mais constitue en réalité une opportunité pour les entreprises de réinventer leurs modèles économiques.

Voici trois axes majeurs où cette transition offre de nouvelles perspectives :

• L’économie circulaire : c’est un modèle économique qui vise à optimiser l'utilisation des ressources en bouclant les cycles de vie des produits, ce qui réduit les déchets et les coûts de production. Les entreprises adoptant ce modèle peuvent réduire leur dépendance aux matières premières tout en offrant des produits et services répondant aux attentes des consommateurs soucieux de l'environnement (en allongeant la durée de vie d’un produit par exemple, ou en réutilisant des matières issues des déchets émis). Par exemple, dans le secteur du textile, certaines entreprises ont réussi à réduire leur consommation d'eau et d'énergie en intégrant des procédés de recyclage et de réutilisation dans leurs chaînes de production.
• L’économie de service : ce modèle repose sur la transformation d'une activité de vente de produits en une activité de prestation de services. Par exemple, au lieu de vendre des véhicules, un concessionnaire peut proposer des services de location longue durée. Ce modèle permet de fidéliser la clientèle tout en s’adaptant aux nouvelles attentes du marché, telles que la flexibilité et la réduction de l’empreinte carbone. Un autre exemple pertinent est celui de la vente d'équipements industriels : plutôt que de vendre des machines, une entreprise peut proposer des contrats de performance énergétique où elle facture l'usage et la maintenance de l'équipement, tout en garantissant des économies d'énergie.
• L’économie collaborative : elle repose sur le partage ou l'échange de biens ou services entre particuliers, souvent facilité par des plateformes numériques. Ce modèle permet de réduire les coûts pour les utilisateurs tout en optimisant l'utilisation des ressources disponibles. Les entreprises peuvent tirer parti de cette dynamique en créant des plateformes qui facilitent le partage d'équipements, la location d’espaces, ou même la fourniture de services communautaires. Cela ouvre des marchés nouveaux et souvent peu exploités, tout en répondant à une demande croissante de consommation plus responsable.

Pensez aussi à l’écoconception. Ce modèle favorise le développement de produits et services innovants respectueux de l'environnement dès leur création, ouvrant de nouveaux marchés et répondant à une demande croissante des consommateurs pour des solutions durables.

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• L’accès à de nouveaux marchés

Les entreprises qui s'engagent dans la transition écologique peuvent également accéder à de nouveaux marchés, notamment ceux liés aux technologies vertes, à la rénovation énergétique, ou encore aux services à faible empreinte écologique. 

La transition énergétique, par exemple, offre des opportunités dans la production et la distribution d'énergies renouvelables, la construction de bâtiments à haute performance énergétique, et le développement de solutions de mobilité durable.

La transition écologique est bien plus qu'un défi : c'est une opportunité unique de repenser et de redéfinir les modèles économiques, d'explorer de nouveaux marchés et de nouer des partenariats stratégiques. 

Les entreprises qui sauront s'adapter et innover dans ce contexte en sortiront renforcées !
 

L’anticipation des obligations et réglementations futures est également une opportunité clé pour les entreprises dans la transition écologique. 

En se préparant à l'avance aux nouvelles normes environnementales, les entreprises peuvent non seulement éviter des coûts de mise en conformité de dernière minute, mais aussi se positionner en tant que leaders responsables sur le marché.

Cette anticipation permet aussi de bénéficier d'incitations financières, d'améliorer leur image de marque, et de gagner un avantage concurrentiel en étant à l'avant-garde des pratiques durables. 

Se préparer aux évolutions réglementaires renforce la résilience et la compétitivité des entreprises face aux défis environnementaux à venir !

Consultez notre contenu sur les mesures réglementaires et législatives du climat.