Actualités
09 février 2022
Solides #3 : Bruno Mendes Da Silva
Dans ce troisième épisode de la série Solides, réalisée avec Konbini, nous retrouvons Bruno Mendes Da Silva à Limay dans le 78. De son rêve de devenir basketteur professionnel à la création de sa première entreprise en Lituanie, Bruno Mendes Da Silva nous parle de tout, sans filtres, dans le 3ème épisode de Solides.
02 février 2022
Prorogation de l'exonération de CFE dans les QPV
La loi de finances pour 2022 proroge d'une année l'exonération de CFE dont bénéficie les entreprises qui s'implantent en QPV. Ainsi toutes entreprises ou établissements qui se créent jusqu'au 31 décembre 2023, peuvent bénéficier, sous réserve d'une délibération de la commune , d'une exonération totale de CFE pendant 5 ans puis partielle au cours des 3 années suivantes.
20 janvier 2022
Solides #2 : Alexis Onestas
Dans ce deuxième épisode de la série Solides réalisée avec Konbini, Alexis Onestas, fondateur de l’agence Omax6mum et professeur d’économie à La Sorbonne nous parle de la fabrication de son fanzine à Epinay-sur-Seine dans le 93, de la création de son agence et sa rencontre avec Busta Flex qui l’a lancé dans l’entrepreneuriat.
26 novembre 2021
Axel Loupeda - Belpair : « Avoir été élu lauréat national Talent des Cités signifie que mon projet a été validé et reconnu »
Axel Loupeda a remporté le prix du Ministère chargé de la ville lors de la vingtième édition du concours Talent des Cités. Rencontre avec ce jeune créateur d’entreprise.
Il est le créateur et dirigeant de l’entreprise Belpair. Fondée en 2018, cette maison environnementale et créative donne une seconde vie aux chaussures et aux objets du quotidien. Ce jeune créateur et son équipe ont à cœur de permettre à chacun de se différencier et d’affirmer leur identité. Rencontre.
Bpifrance : Qu’est-ce qui t’a inspiré pour la création de ton entreprise ?
Axel Loupeda : Lorsque j’étais plus jeune, j’ai obtenu une bourse pour aller jouer au soccer aux États-Unis. Là-bas, tous mes amis allaient faire nettoyer et personnaliser leurs baskets. De retour en Guyane, j’ai réalisé que nous n’avions pas ce genre de service mais qu’en plus, nous n’avions pas accès à tous les modèles de baskets comme dans d’autres pays. Alors mettait en place des stratagèmes : on demande à nos familles, nos amis, de nous ramener des paires uniques. Je me suis dit que c’était l’occasion de proposer le même type de service que j’ai connu aux Etats-Unis ici en Guyane. Quelle fierté de donner une seconde vie à ce que l’on a localement !
B : Selon toi, quelles sont les difficultés que les entrepreneurs peuvent rencontrer ici en Guyane et dans les quartiers ?
AL : Il y a, de manière générale, un souci d’accès à l’information. Ici par exemple, il y a des entrepreneurs à tous les coins de rue mais ils ne savent pas comment faire pour être identifiés comme tel. Nous sommes peu accompagnés dans la structuration de notre projet et il mérite d’être accentué. Il y a aussi un manque de visibilité. On néglige souvent ce critère mais c’est très important et ça donne du crédit à un projet. Il y a aussi bien évidemment des problèmes de financement. Pour ma part, j’ai rencontré des difficultés administratives et de posture. Lorsque l’on se lance dans l’entrepreneuriat, il faut être acteur de son business, chaque jour : il n’y a personne pour nous fixer des objectifs. Cela demande donc de l’autonomie, de la rigueur et de la résilience.
B : Qui t’a aidé sur ce chemin ?
AL : J’ai eu de la chance, j’ai rencontré beaucoup de personnes ! Il y a tout d’abord eu des organismes comme la BGE, qui m’ont accompagné dans la structuration de mon projet, mais aussi des particuliers, d’autres chefs d’entreprises plus aguerris, et un ancien dirigeant qui m’a insufflé l’envie d’entreprendre. J’ai également bénéficié d’une aide financière, le PIJ : projet initiative jeune, pour les créateurs d’entreprises de 18 à 30 ans qui se trouvent dans les départements Outre-Mer. Mais le plus important, c’est le soutien de la population guyanaise. Pour moi, ça voulait tout dire. En revanche, il y a un gros souci d’accès à l’information. C’est par pur hasard en postulant à Pôle Emploi que j’ai pris connaissance de ce que faisait la BGE pour les jeunes créateurs ! Et c’est en me rapprochant de cet organisme que j’ai découvert tout l’écosystème d’aide à la création d’entreprise.
B : Pourquoi penses-tu avoir été élu lauréat national Talent des Cités ?
AL : Tout d’abord, c’était beaucoup de joie et de fierté car cela voulait dire que mon projet avait été validé et reconnu. C’est aussi une responsabilité, car c’est à mon tour de partager tout ce qu’on a pu m’apprendre sur l’entrepreneuriat. Je pense que Belpair a été élu lauréat national Talent des Cités car nous avons un service innovant avec des valeurs environnementales et sociales fortes. Nous intégrons des jeunes de la deuxième chance, nous faisons beaucoup d’insertion et nous participons à des ateliers de sensibilisation. Je pense que notre identité amazonienne/outre-mer, ma personnalité et mes ambitions personnelles ont plu.
B : Si on t’avait dit lorsque tu étais petit que tu allais réaliser tout ça, est-ce que tu l’auras cru ?
AL : Non, pas du tout ! Rien ne me prédestinait à l’entrepreneuriat. Je ne pensais pas que c’était faisable mais maintenant je vois le champ des possibles et je me dis qu’il y a encore plein de choses à faire. J’aimerais que toutes les personnes qui ont envie d’entreprendre, même sans le savoir, aient l’occasion d’être accompagnées et de vivre cette belle aventure qu’est l’entrepreneuriat.
B : C’est quoi la suite pour Belpair ?
AL : La suite c’est un développement géographique, en Guyane mais également sur l’hexagone ! nous aimerions développer l’export car nous avons de plus en plus de demandes internationales qui nous arrivent. Pour nous, c’est une consécration !
26 novembre 2021
Quartiers prioritaires de la ville, de quoi parle-t-on ?
Les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPPV) sont des quartiers définis, par la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014, pour être la cible d'actions prioritaires de la politique de la ville en fonction des considérations locales liées aux difficultés que connaissent les habitants de ces territoires.
Concrètement, qu'est ce qu'un quartier prioritaire de la politique de la ville ?
Les Quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPPV) ont remplacé en 2015, les zones urbaines sensibles (ZUS) et les zones de redynamisation urbaine (ZRU). Aujourd'hui, près de 1 300 quartiers prioritaires de la politique de la ville de France métropolitaine bénéficient d’avantages fiscaux ainsi que d'autres dispositifs d'aide et d'accompagnement. Les exonérations fiscales et sociales étaient initialement prévues pour les entreprises créées dans les QPPV jusqu'au 31 décembre 2020, la loi de finances pour 2019 les a prorogées jusqu'au 31 décembre 2022 pour les petites entreprises.
Les avantages des QPV ?
Des exonérations fiscales
Implanter son entreprise dans un QPPV, permet, sous certaines conditions, de bénéficier de certains avantages fiscaux comme une exonération de cotisation foncière des entreprises (CFE), ainsi qu'une exonération d'impôt sur les bénéfices (exonérations totales pendant 5 ans puis dégressives jusqu'à la 8ème année) lorsque l'on se situe également en zone franche urbaine (ZFU-territoire entrepreneur) puisque les 100 ZFU identifiées sont toutes situées dans un QPPV. On peut ainsi démarrer et développer son activité dans des conditions plus favorables. C'est d'ailleurs ce que révèle l'étude menée par Bpifrance Le Lab, Terra Nova et JP Morgan, "Entreprendre dans les quartiers: libérer tous les potentiels". Les entreprises créées dans les QPPV ont autant, voire plus de chances d’être pérennes après trois ans.
Une exonération de cotisations sociales pour les créateurs d'entreprise
L'aide à la création ou à la reprise d'une entreprise (Acre) est une exonération partielle de charges sociales en début d'activité. Elle permet aussi à certains bénéficiaires de prétendre à d'autres formes d'aides. Tous les porteurs de projets, de création ou de reprise d’entreprise y compris les micro-entrepreneurs (ex auto-entrepreneurs) résidant dans un QPPV bénéficient aujourd’hui de ce dispositif.
Pour en savoir plus sur l'Acre et les aides à la création d'entreprise
Un accompagnement spécialisé
Le programme Entrepreneuriat Pour Tous initié en janvier 2019 à la demande des pouvoirs publics est le programme de Bpifrance qui vise à renforcer la dynamique entrepreneuriale des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPPV). Il fédère l’ensemble des acteurs de l’écosystème entrepreneurial engagés pour soutenir les dynamiques entrepreneuriales des QPPV, à travers une tournée à travers toute la France, des bus qui sillonnent les villes à la rencontre des habitants des quartiers, mais également des programmes d'accompagnement spécialisés, les accélérateurs.
Les accélérateurs Emergence et Création lancés en 2020 sont des programmes intensifs d’accompagnement à destination des entrepreneurs en devenir et en activité, issus ou implantés dans les QPPV.
En 2021, 13 nouveaux partenaires ont été sélectionnés pour accélérer 2 000 entrepreneurs sur tout le territoire d’ici 2022, dont 70 % issus des QPPV.
• L’accélérateur Emergence
D’une durée maximum de 6 mois, l’accélérateur Emergence a pour objectif de soutenir les entrepreneurs en devenir, dans la formalisation de leur projet d’entreprise jusqu’à sa création effective.
• L’accélérateur Création
L’accélérateur Création vise à accompagner des entrepreneurs en activité depuis moins de 24 mois afin de les faire évoluer en futurs dirigeants d’entreprises durables. D’une durée maximum de 24 mois, chaque promotion compte en moyenne 20 entrepreneurs.
Retrouvez ici tous les réseaux d'accompagnement qui proposent ces deux accélérateurs.
Des concours sont également entièrement dédiés à valoriser l'initiative des entrepreneurs des quartiers prioritaires, c'est le cas notamment du concours Talents des Cités.
Une aide à l'embauche dédiée, les emplois francs
Le dispositif d'emploi franc permet à un employeur de bénéficier d'une aide lorsqu'il embauche un jeune suivi par une mission locale résidant dans un QPPV. Le dispositif est valable jusqu'au 31 décembre 2022. Le montant de l'aide financière accordée pour un emploi franc à temps plein est de :
• 5 000 € par an, pendant 3 ans maximum pour un CDI,
• 2 500 € par an, pendant 2 ans maximum, pour un recrutement en CDD d'au moins 6 mois.
Si le salarié travaille à temps partiel, le montant de l'aide sera calculé en fonction du temps de travail hebdomadaire. La demande d’aide s'effectue en remplissant un formulaire Cerfa, et en le renvoyant à Pôle emploi au plus tard 3 mois après la signature du contrat de travail. L'entreprise peut cumuler la prime emploi franc avec toutes les aides à l'embauche en contrat de professionnalisation.
Retrouvez également toutes les autres aides à l'embauche
Comment devient-on QPV ?
Un territoire devient un quartier prioritaire lorsqu'il remplit un critère unique : le revenu par habitant. Les revenus sont comparés aux revenus moyens de l’agglomération dans laquelle se situe le quartier, et à ceux de la France. Cette méthode a permis de repérer 1 296 quartiers de plus de 10 000 habitants.
Découvrez dès à présent si votre quartier est un QPPV grâce à ce simulateur.
26 novembre 2021
Solides Ep #1 : MayadaOff
Dans l’épisode #1 de Solides nous partons à la rencontre de l'illustratrice MayadaOff dans la ville où elle a grandi : Montesson dans le 78. Elle nous parle de ses débuts, de sa passion pour le dessin et comment elle a fini par se lancer à 200% dans ce projet entrepreneurial !
21 septembre 2021
Abaissement de l'âge pour conclure un contrat adultes - relais
L’âge minimum pour conclure un contrat adulte-relais est fixé depuis le 16 septembre 2021 à 26 ans, contre 30 ans auparavant.
Pour rappel, le contrat adultes-relais permet de confier à certaines personnes éloignées de l’emploi, résidant dans un QPV ou dans un territoire prioritaire, des contrats de ville ou des missions de médiation sociale et culturelle de proximité, dans le cadre d’un contrat d’insertion. Il a pour objet d’améliorer, dans ces quartiers et territoires prioritaires, les relations entre les habitants et les services publics, ainsi que les rapports sociaux dans les espaces publics ou collectifs.
L'employeur doit être une administration, une association ou une entreprise privée chargée de la gestion d’un service public.