Inspirante et positive, Muriel Atipo, la créatrice de Miss Purple Coach aide les femmes à développer leur potentiel et leur leadership. Retour sur son ambition entrepreneuriale.
« Oser, foncer, briller. » Egalement fondatrice de Réseau FemmExtraordinaire, Muriel Atipo aide les femmes ambitieuses à être épanouies. Elle définit des stratégies de communication et les oriente pour favoriser leur évolution professionnelle en tirant le meilleur d’elles-mêmes par une introspection bienveillante. Il y a 5 ans, elle s’est lancée dans le coaching après une expérience d’une dizaine d’année de commerciale dans l’export. C’est ainsi que Miss Purple Coach voit le jour.
Comment est née Miss purple coach ?
J’ai coaché d’abord de manière autodidacte et tout est venu naturellement. Il y avait un vrai besoin. Mon objectif est d’inspirer des femmes, qui souhaitent développer leur plein potentiel et d’être des influences positives. Je les aide à travailler sur leur confiance en elle, sur la façon de communiquer, prospecter, établir une stratégie. Et j'ai été nommé "Miss purple" car j'étais souvent habillé en violet lors de mes interventions.
Comment avez-vous débuté votre entreprise ?
J’ai pris contact avec Initiactive 95 et présenté mon projet. J’avais déjà des clientes potentielles avant même de me lancer. J’ai alors choisi d’intégrer une coopérative d’activité (CAE), afin de répondre à la demande de mes clientes les six premiers mois. J’avais en parallèle une allocation Pôle emploi, ce qui m’a permis d’attendre avant de me rémunérer. Après avoir suivi une formation en création d’entreprise, j’ai pu faire mon étude de marché et travailler sur mon positionnement.
Parlez-nous de vos premières actions commerciales
Fin 2017, j’ai écrit mon premier livre sur le développement personnel de la femme, avec des parcours de femmes inspirantes « The Extraordinary Woman » en anglais et en français. La parution du livre et mon expérience en marketing relationnel m’ont apporté mes premières clientes. Créer du lien, tisser un réseau est essentiel pour pouvoir se faire connaître.
J’aime communiquer alors j’ai vite intégré des réseaux d’entrepreneurs. Cela m’a permis de présenter mon activité et, petit à petit, j’ai eu davantage de clientes. Je me suis servie aussi de ma page Facebook, et publié des vidéos. J’ai beaucoup travaillé sur l’image de ma marque, sur mon discours, avec de la communication visuelle et cela a pris. Toutes ces actions ont suscité la curiosité et beaucoup de femmes, qui se reconnaissaient, m’ont contactée.
Quelles ont été vos principales difficultés au départ ?
Pour avancer, j'ai dû choisir de renoncer à des propositions de CDI pour rester dans le cadre de la CAE. J'ai commencé de chez moi afin de limiter les charges au démarrage.
Ensuite, en tant qu’entrepreneur, on doit porter différentes casquettes en même temps et apprendre à s’organiser pour remplir tous les rôles. Il faut trouver les leviers pour pouvoir surmonter les difficultés et ne pas hésiter à se faire accompagner et conseiller.