La fiscalité en 7 points
Dans cet article :
- 1 – Prenez le temps de choisir votre type d’imposition sur les bénéfices
- 2 – Et pour le régime de la micro-entreprise ?
- 3 – Ne confondez pas "imposition des bénéfices" et "mode de détermination du bénéfice imposable"
- 4 – Contribution économique territoriale (CET)…Quesaco ?
- 5 – La taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
- 6 – La TVA pour les micro-entrepreneurs : comment ça marche ?
- 7 – Le prélèvement à la source (PAS)
- Comprendre la fiscalité en vidéo !
Durant votre activité vous serez amené à tout moment à prendre un certain nombre de décisions d’ordre fiscal. Même si vous n’êtes pas "fiscaliste", les principes de base doivent être connus et compris. Retrouvez les trois grands types d’imposition d’une entreprise : l'imposition de leurs bénéfices, la contribution économique territoriale et la TVA.
1 – Prenez le temps de choisir votre type d’imposition sur les bénéfices
Il existe deux types d’imposition sur les bénéfices, qui dépendent de la structure juridique choisie, ou choisi par les dirigeants :
- L’imposition sur le revenu (IR). Ce sont les associés de la société en tant que personne physique qui en sont redevables.
- L’imposition sur les sociétés (IS). C’est la société personne morale qui est redevable de l’impôt.
Etudiez votre propre situation afin de choisir ce qui sera le plus avantageux pour vous.
2 – Et pour le régime de la micro-entreprise ?
Cela ne concerne que les entreprises individuelles, et c’est encore plus simple :
- soit l'administration fiscale détermine elle-même le bénéfice imposable en appliquant au chiffre d'affaires annuel déclaré par l'entrepreneur un abattement forfaitaire représentatif des frais professionnels,
- soit, sur option et sous condition de revenus, l'entrepreneur déclare chaque mois ou chaque trimestre son chiffre d'affaires et règle l'impôt sur le revenu correspondant à 1 %, 1,7 % ou 2,2 % du chiffre d'affaires HT, selon la nature de l'activité exercée.
3 – Ne confondez pas "imposition des bénéfices" et "mode de détermination du bénéfice imposable"
Il existe 2 régimes d'imposition, celui de la micro-entreprise et le régime du bénéfice réel (pour les BIC) ou de la déclaration contrôlée (pour les BNC), qui dépendent, d'une part de la structure juridique choisie, et d'autre part de l'importance du chiffre d'affaires susceptible d'être réalisé.
4 – Contribution économique territoriale (CET)…Quesaco ?
Depuis 2010, la CET remplace la taxe professionnelle, et elle est composée :
- De la cotisation foncière des entreprises (CFE), qui reprend une grande partie des dispositions de l’ancienne taxe professionnelle.
- De la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). Cette dernière est due par les entreprises et les travailleurs indépendants à partir d'un certain chiffre d'affaires et est calculée en fonction de la valeur ajoutée produite par l'entreprise.
Cette taxe est due dans chaque commune où l'entreprise dispose de locaux et de terrains. Les taux applicables sont définis par les collectivités locales concernées. Le taux global varie donc d'une commune à une autre.
Il s'agit d'un impôt local, contribuant au financement des collectivités locales, perçu à compter de l'année qui suit celle de la création. En effet, la CET n'est pas due entre la date de création de l'entreprise et le 31 décembre de cette même année.
5 – La taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
Cet impôt indirect sur la consommation concerne en principe tous les biens et services payés par les consommateurs. Les entreprises, vous, jouent un rôle de collecteurs d’impôt pour le compte de l’Etat : elles facturent la TVA à leurs clients, au taux de 20% (taux normal) ou 10% ou 5,5% (taux réduit) et la reversent ensuite au Trésor Public déduction faite de la TVA qu’elles auront payée sur leurs achats. C’est donc le consommateur final qui supporte la charge de la TVA, et non les entreprises qui concourent à la production des biens et services.
6 – La TVA pour les micro-entrepreneurs : comment ça marche ?
Il existe un dispositif de franchise de TVA pour les micro-entrepreneurs pour toutes les entreprises dont le CA est inférieur à 91 900€ (si activité de vente de biens) ou à 36 800€ (si prestations de services), bénéficient du régime de franchise en base de TVA. C’est-à-dire qu’elles ne facturent pas de TVA à leurs clients, mais en contrepartie, elles ne la récupèrent pas sur leurs achats.
N’oubliez pas de demander votre numéro de TVA intracommunautaire auprès du service des impôts des entreprises (SIE) si vous vendez des produits ou réalisez des prestations dans l’Espace économique européen !
7 – Le prélèvement à la source (PAS)
Le PAS, consiste à prélever l’impôt directement sur les revenus au moment où ils sont perçus. Il prend la forme soit :
- d'une retenue à la source collectée par l'employeur pour les salariés, les caisses de retraites pour les retraités, Pôle emploi pour les demandeurs d'emploi,
- d'un acompte directement prélevé par l'administration fiscale sur le compte bancaire du contribuable pour les revenus fonciers et les revenus des travailleurs indépendants.
Le PAS ne modifie pas le mode de calcul de l'impôt sur le revenu.
Comprendre la fiscalité en vidéo !
Les Missions Créations vous permettent de découvrir en 3 minutes un sujet lié à la création d'entreprise. Soyez incollable sur la fiscalité de votre entreprise !
Retrouvez dans notre infographie interactive ci-dessous les autres sujets traités par Les Missions Création.