Savoir prendre conseil pour son projet de cession d'entreprise

La cession d'une entreprise exige des connaissances précises dans beaucoup de domaines (financier, administratif, juridique, social, fiscal…) qui relèvent de spécialistes.
Il ne s'agit pas de leur déléguer la décision, mais d'utiliser leurs compétences pour maîtriser tous les aspects du dossier.
Sachez rester le patron !

Le coût du conseil en cession d'entreprise

Les conseils, comme les assurances, ne coûtent cher qu'avant ! Mieux vaut prévenir que guérir, c'est-à-dire payer des conseillers avant pour éviter d'avoir de mauvaises surprises après, qui seraient beaucoup plus coûteuses. C'est un investissement de sécurité.

Pour savoir où vous allez, demandez un devis avant de vous engager, quitte à comparer les prestations proposées par plusieurs conseillers. Ce sera aussi l'occasion de vérifier leur adéquation avec vos besoins.

Chacun le sien ! Attention à l'économie tentante de ne faire appel qu'à un seul conseil pour les deux (vendeur et acquéreur). La règle est que le repreneur et le cédant choisissent et paient chacun leurs propres conseillers. 

En effet, un conseiller commun aux deux parties risque de se retrouver tôt ou tard en conflit entre des intérêts souvent contradictoires : il ne peut être à la fois juge et partie. Contrairement à ce que l'on pense parfois, la comptabilité, la finance et le droit ne sont pas des sciences exactes, mais soumises à interprétation. Psychologiquement, un expert sera aussi peut-être plus attentif à sa mission lorsqu'il sait qu'elle sera "épluchée" par un confrère travaillant pour l'autre partie.

Comment choisir ses conseillers ?

Le bon conseiller est celui qui vous apporte le conseil qui vous convient, à la fois parce qu'il connaît vos objectifs et parce qu'il a une pratique régulière de ce type d'opération. La confiance y joue une grande part !

Pour prendre votre décision, quelques éléments de réflexion :

  • A-t-il cherché à comprendre votre situation et vos objectifs ?
  • Sa proposition (lettre de mission) est-elle cohérente avec vos besoins ?
  • A-t-il une expérience large de situations similaires ?
  • Ses tarifs sont-ils transparents et sans contradiction avec vos intérêts ?

Enfin, n'oubliez pas de demander et de signer une lettre de mission comprenant les éléments suivants :

  • objectif et description de la mission,
  • durée, délais,
  • obligations des signataires (vous et lui),
  • rémunération,
  • traitement des changements, reconduction, rupture et litiges relatifs à la mission.

Les choses seront ainsi claires, pour vous comme pour lui, et cela constitue une base pour établir sa responsabilité en cas de conflit.

Identifiez les acteurs (experts et réseaux d'accompagnement) susceptibles de vous accompagner

Infographie : les étapes clés de la transmission d'entreprise

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