Qui sont les créateurs d’entreprise ?

C’est vrai !
Les hommes représentent environ 65 %* des porteurs de projet. La part des femmes dirigeante évolue depuis quelques années mais rencontre encore quelques freins. Pourtant les femmes ont toutes les compétences et aptitudes pour créer et diriger des entreprises. Si vous êtes une femme, sachez qu'il existe des réseaux d'accompagnement qui vous sont dédiés. Vous trouverez une aide pour définir votre projet de création d'entreprise, à prendre de la hauteur, et de bénéficier de conseil dans le développement de votre activité.

*La place des femmes dans le paysage de la création d’entreprise

C’est vrai !
Un créateur sur quatre est âgé de moins de 30 ans. 8 % des créateurs ont même moins de 25 ans !
Si c'est votre cas, le moment est idéal pour vous lancer : vous n'avez sans doute pas encore de charges familiales, pas ou peu d'emprunts à rembourser, du temps pour préparer votre projet, de l'imagination, de l'enthousiasme, et surtout des aptitudes à assimiler rapidement de nouvelles notions et vous adapter à un nouvel environnement...
Mais attention, les jeunes entrepreneurs devront s'entourer, prendre conseil et préparer le projet avec soin. Il existe des dispositifs de création d’entreprise pour les étudiants, rapprochez-vous des réseaux d'accompagnement.

C’est faux !
57 % des créateurs (hors micro-entrepreneurs) ont démarré avec moins de 8 000 €. Ces capitaux initiaux dépendent principalement du type d'activité dans laquelle est créée l'entreprise et de l'ambition du projet (recrutement ou non de salariés par exemple).
Vous n'avez pas d'argent ? Si vous croyez vraiment en votre idée et si vous réalisez un dossier sérieux et vendeur, vous n'aurez pas trop de mal à convaincre votre entourage de vous donner un coup de pouce financier ou d'investir dans votre projet.

Attention pour les créateurs et repreneurs d’entreprise avec des locaux, il faut en général des moyens à la mesure du projet (le personnel, le matériel, etc.).  

C’est faux !
Seuls 47 % des jeunes créateurs déclarent avoir introduit des nouveautés sur leur marché : nouveau concept de vente, nouveau produit ou service, nouveaux procédés ou méthodes de production.
Les jeunes entrepreneurs se lancent principalement dans : le commerce (20 %), la construction (16 %), les activités scientifiques et techniques. On peut donc tout à fait créer une entreprise avec une activité "classique" ! N’oubliez pas la reprise d’entreprise qui est aussi une solution à l’entrepreneuriat. 

C’est faux !
Il n'est pas nécessaire d'être "surdiplômé" pour créer une entreprise. Près d’un créateur sur 5 ne dispose d'aucun diplôme. Et moins de la moitié est diplômé de l’enseignement supérieur.
En revanche, un diplôme peut être exigé pour exercer l'activité qui vous intéresse. Renseignez-vous avant de vous lancer !
Par ailleurs, si vous n'avez aucune connaissance en gestion, techniques de vente, informatique... la formation de courte durée peut vous être utile. En cas de reprise d’entreprise, un accompagnement est vivement recommandé. 

C’est faux !  
L'expérience est importante... mais pas indispensable. D'ailleurs 14 % des jeunes se sont lancés dès la sortie de l'école. Le manque d'expérience peut être compensé par d'autres qualités : enthousiasme, dynamisme, polyvalence, optimisme, sympathie suscitée par le projet.  
Mais attention, si c'est votre cas, vous devrez faire preuve d'autant plus de rigueur et de professionnalisme dans vos contacts, savoir vous entourer et ne pas hésiter à demander conseil... autrement dit, aller chercher l'expérience autour de vous ! 

C’est faux !
La législation a évolué favorablement, l'âge n'est plus le seul critère. Il est aujourd'hui possible de créer en étant mineur sous certaines conditions et statut juridique.

C’est faux !
Les salariés peuvent aussi créer une entreprise en parallèle de leur emploi, dès l’instant où ils respectent l’obligation de loyauté vis-à-vis de l’employeur.

C’est vrai !

La création et le développement d’entreprise représente pour eux un moyen de conserver une activité professionnelle et de se constituer un complément de revenus. C’est une option facilitée par leur réseau professionnel et l’expérience acquise en tant qu’indépendant. Créateurs d’entreprises, retrouvez-le guide pratique du créateur d’entreprise. 

C’est faux ! 

Dans le cadre d'un projet de création ou reprise d’entreprise, les chômeurs peuvent bénéficier au choix  :  
- du maintien de tout ou partie de leurs allocations chômage, 
- ou d'une aide financière versée sous forme de capital : l'Arce. 

Les créateurs d’entreprise peuvent se rapprocher du site de France Travail, afin de connaître davantage sur les dispositifs proposés.